Parkrun : rassembler la communauté, un samedi à la fois

Chaque samedi matin, alors que la ville s’éveille doucement, quelque chose de spécial se produit au parc Frédéric-Back dans Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Des adeptes de la course et de la marche de tous niveaux convergent vers la TOHU pour un événement qui est devenu bien plus qu’une simple course hebdomadaire : un véritable rituel.
Nous avons fait incursion dans leur groupe lors d’un (très froid!) matin de février. Bienvenue dans le club Parkrun, qui organise une course de 5 km gratuite et chronométrée qui a transformé les samedis matins de plusieurs Montréalais·es.
« On se retrouve à 9 h 15 à l’entrée principale de la TOHU sur la rue des Regrattiers, puis nous marchons ensemble jusqu’à la ligne de départ », explique l’organisateur. Cette promenade collective est déjà un premier moment de connexion, avant même que le chronomètre ne démarre.
Une tradition qui célèbre tous les jalons
Ce qui distingue particulièrement le Frédéric Back Parkrun, c’est sa façon unique de célébrer l’assiduité et l’engagement. Lorsqu’une personne atteint 25, 50, 100 ou 250 participations, la communauté se mobilise pour souligner cette réussite.
« Nous le mentionnons durant le briefing et nous leur offrons de porter l’une de nos super-capes durant l’événement », raconte-t-on avec fierté. Ces capes colorées, véritables symboles d’accomplissement, sont accompagnées de photos, de félicitations, et, bien sûr, du traditionnel café post-course. « Nous attendons avec impatience notre première étape de 250 et la création d’une cape verte! »
Pour ceux et celles qui souhaitent afficher leurs exploits au-delà du parcours, des t-shirts violets (25 participations), rouges (50), noirs (100) ou verts (250) peuvent être achetés en ligne, créant ainsi une communauté reconnaissable bien au-delà du parc.
Le cœur battant : les bénévoles
« L’âme de Parkrun est notre communauté de bénévoles dévoué·es qui font en sorte que l’événement ait lieu chaque semaine », souligne l’organisateur. Ces passionné·es assurent le bon déroulement de l’activité, de l’installation du parcours au chronométrage, en passant par l’accueil de ceux et celles qui viennent pour la première fois.
Après l’effort, le réconfort
Avec Parkrun, quand la course se termine, l’expérience continue. Le traditionnel café post-course est décrit par les habitué·es avec trois émojis révélateurs : ☕🍪😀.
« C’est l’occasion pour nos coureur·euses, marcheur·euses et bénévoles de se retrouver pour parler de l’événement, de leurs objectifs de course et de la vie en général », explique-t-on. Ce moment privilégié permet non seulement de renforcer les liens existants, mais aussi d’en créer de nouveaux, y compris avec des « touristes parkrun » venu·es d’autres provinces ou pays, qui partagent la même passion.
D’humble début à tradition incontournable
L’évolution de Parkrun est impressionnante. « En 2017, nous avons commencé avec une petite équipe de bénévoles, très peu de participant·es et une visibilité limitée », se rappelle-t-on. « Près de huit ans plus tard, nous sommes un événement bien connu, populaire et en pleine expansion. Nous sommes devenus une tradition du samedi pour plusieurs adeptes de la course et de la marche de tous les niveaux. »
Cette transformation témoigne de la force des communautés de course à pied locales, qui, semaine après semaine, construisent bien plus que des événements sportifs : elles tissent le tissu social de nos quartiers. 💙
Envie de rejoindre cette communauté?
N’oubliez pas de vous inscrire avant votre première visite, et rendez-vous samedi prochain à 9 h 15 à la TOHU.
Publié le 04/03/2025
CATÉGORIE Entrainement